Dimensions 153.5 x 78.6 x 8.5 mm
Poids 176 g
Diagonale d'écran 5.7 pouces
Définition d'écran 2560 x 1440
DPI
Type d’écran
Part de l’écran en surface 74.55 %
Puce mobile Qualcomm Snapdragon 805
Processeur Qualcomm Snapdragon 805 - 2.7 GHz
Nombre de cœurs 4
GPU intégré (iGPU) Adreno 420
Mémoire vive (RAM) 3 Go
Mémoire interne 32 Go
Carte mémoire oui
Capacité de la batterie 3220 mAh
Capteur photo 16 Mpx
Capteur photo avant
Captation vidéo
Système d'exploitation (OS) Android
Version d'OS testée 4.4.4 (Kitkat)
Connectique
Capteur d’empreintes digitales
Type Wi-Fi
Type Bluetooth
NFC oui
4G (LTE) oui
Dual-sim non
Format carte SIM
Niveau d'exposition (DAS) NC
Type d'étanchéité non
Gyroscope
Face-à-face ►
PRÉSENTATION
Si les LG G3, Apple iPhone 6 Plus et autres Xperia Z3 se placent sur le même étal avec des tailles de plus de 5 pouces et beaucoup de puissance, le Galaxy Note offre un apport quasi unique en matière de productivité, que ce soit via son offre logicielle ou son stylet intelligent. Seul le BlackBerry Passport peut se targuer de draguer efficacement une certaine catégorie d'utilisateurs, mais avec d'autres atouts. Ayant ouvert la voie aux phablettes avec le premier Galaxy Note et n'ayant pas trop de problèmes pour en vendre par palette à chaque génération, Samsung lance donc le Galaxy Note 4, qui marque avant tout une rupture de design et l'adoption de la très haute définition.
Samsung Galaxy Note 4
Dans des mensurations identiques ou presque à celles du Galaxy Note 3 (2 mm de plus en haut, 1 mm de plus en épaisseur), Samsung propose un écran Super Amoled WQHD, soit 2560 x 1440 px, de 5,7 pouces, une puce mobile quadri-cœur Qualcomm Snapdragon 805 cadencée à 2,7 GHz, une mémoire vive de 3 Go et une capacité de stockage de 32 Go, extensible via l'ajout d'une carte microSD (jusqu'à 128 Go supplémentaires). À noter que la version coréenne du Note 4 dispose pour sa part d'une puce Samsung Exynos 7 Octa, la dernière plateforme octo-cœur maison de la firme.
Compatible 4G LTE catégorie 5 (réseau 4G+ jusqu'à 300 Mbps, carte micro-SIM), le Note 4 se dote également du Wi-Fi a/b/g/n/ac, du Bluetooth 4.0, d'un GPS/GLONASS et du NFC. Comme pour le Galaxy S5, un capteur d'empreinte digitale se loge dans son bouton physique principal et un capteur cardiaque trouve refuge au dos. Côté photo, Samsung laisse de côté son capteur ISOCELL inauguré sur le GS5 et opte pour un module Sony de 16 Mpx avec stabilisation optique. À l'avant, on trouve un capteur de 3,7 Mpx grand-angle. Pour le stylet, Samsung poursuit sa collaboration avec Wacom, spécialiste du genre. Il propose désormais 2048 points de pression, soit le double du Note 3. On notera également que Samsung décide de reculer d'un pas concernant le port USB puisque l'USB 3.0 du Note 3 laisse place à un micro-USB 2.0 classique.
Si Android 4.4.4 KitKat anime la bête, c'est bien l'habituelle interface Samsung TouchWiz qui prend le pas.
Le smartphone géant Samsung Galaxy Note 4 est commercialisé au tarif indicatif de 749 €.
Samsung Galaxy Note 4
ERGONOMIE ET DESIGN
4/5
Changement de cap esthétique pour le Galaxy Note. Cette fois-ci, le fleuron de Samsung ne s'inspire plus du Galaxy S de l'année, mais bien de la nouvelle ligne intronisée par le Galaxy Alpha. On retrouve ainsi le cerclage anguleux et en aluminium de la nouvelle série du Coréen avec cette fois-ci une partie mate et une autre chromée. Finition que l'on retrouve sur les boutons de volume, On/Off et central.
Samsung Galaxy Note 4
De face, on se rend compte que l'écran est légèrement bombé. L'effet est plaisant, mais il est tout de même dommage que Samsung ait décidé de placer le pourtour alu par-dessus la chute de cet arrondi. Cela crée d'ailleurs un espace entre l'écran et le cerclage, mais durant la totalité de notre temps d'utilisation du produit, rien n'est venu se ficher dedans. Une impression d'espace surtout visuelle, en somme.
Samsung Galaxy Note 4
En revanche, pas de dos plastique mais une reprise, dans une meilleure finition, du dos plastique/gomme imitation cuir des derniers Note. Finies les fausses surpiqûres grossières, pour un dos vraiment plus élégant et simple.
Samsung Galaxy Note 4 Note 3
Une question de goût, sans doute, mais il nous semble que ce Galaxy Note 4 se veut plus classe que son prédécesseur.
Samsung Galaxy Note 4
Samsung aurait également pu travailler l'occupation de l'espace de sa dalle et explorer la possibilité d'un écran presque bord à bord, comme le fait LG avec son G3. Si le Note est par ailleurs légèrement plus lourd de 10 g que son aîné, pour un poids total de 165 g (merci l'aluminium) et adopte des rebords plus anguleux, il conserve une excellente prise en main pour un tel gabarit.
Samsung Galaxy Note 4 Note 3
On peut toutefois souligner que si le Note se révèle plus grand qu'un G3, mais avec 0,2 pouce en plus, il affiche également une meilleure compacité qu'un iPhone 6 Plus qui, lui, propose 0,2 pouce de moins.
Samsung Galaxy Note 4
Bien entendu, le Galaxy Note 4 est pensé pour une utilisation à deux mains. Que ce soit pour tenir le stylet ou simplement pour naviguer au doigt, le terminal est plus agréable à utiliser de la sorte. Toutefois, même à une main, il est encore possible d'effectuer pas mal de choses. Le problème vient surtout du déverrouillage de l'appareil sous toutes ses formes, mais plus particulièrement via le lecteur d'empreinte. Bien moins efficace qu'un Touch-ID de chez Apple où il suffit de poser rapidement le doigt dans n'importe quelle position pour ouvrir l'accès aux données. Le lecteur du note 4, au même titre que celui du GS5 ou de la Galaxy Tab S, requiert un glissement du doigt, bien de face.
Samsung Galaxy Note 4
Proposer un glissement du côté du pouce lorsque l'on tient le mobile d'une main est voué à l'échec de lecture. De face, avec le Note 4 bien ancré dans une main et le doigt d'une autre pour activer le mobile, la lecture fonctionne plutôt bien, voire plus rapidement et avec un taux d'échec bien moindre que sur les produits Samsung susnommés, mais que cela reste fastidieux ! Même son de cloche pour le capteur cardiaque fiché au dos. Sa pertinence est toute relative, il faut souvent recommencer l'opération et l'on s'attend surtout à retrouver une telle fonction sur un objet connecté lié au smartphone que sur l'appareil lui-même. Là aussi, très fastidieuse utilisation et largement passable...
Enfin, si le terminal chauffe lors d'une utilisation intensive des ressources, nous n'avons pas noté de montée en température grandiloquente. La prise en main reste donc agréable en toute circonstance.
Concernant le stylet, en dehors d'une doublement des points de pression et donc de la sensibilité — 2048 points contre 1024 pour de l'ancien stylet S-Pen du Note 3 —, on note une meilleure compacité par rapport à la génération précédente. Il se fixe solidement dans son fourreau, se tient bien en main et possède toujours un bouton physique contextuel. Sa pointe et l'interaction Wacom permettent une saisie très rapide de l'information, notamment sur du dessin ou de la note manuscrite, mais aussi d'effectuer des pleins et déliés sans passer par une option, simplement en appliquant la bonne pression.
Il est également difficile de perdre le S-Pen, puisque s'il se retrouve sorti de son fourreau et que l'on s'éloigne de l'accessoire de quelques mètres avec le Note 4, ce dernier lance une notification d'alerte.
Au final, l'usage de ce stylet est toujours une belle expérience et un apport indéniable et pertinent pour qui en a besoin.
ECRAN
4/5
La dalle Super Amoled 5,7 pouces du Note 4 envoie théoriquement beaucoup de rêve. Si elle suit l'évolution remarquable de la qualité de rendu des séries Galaxy Note, nous devrions rencontrer un afficheur du tonnerre, qui cette fois se voit en plus accompagné d'une très haute définition WQHD de 2560 x 1440 px. En pratique, l'écran du Galaxy Note 4 se révèle être effectivement un excellent afficheur : contraste infini, luminosité maximale en hausse et une capacité à rester lisible dans tous les environnements (attention toutefois à une légère saturation des couleurs en mode manuel).
Samsung oblige, le note 4 dispose de plusieurs modes d'affichage : Basique, Cinéma, Photo et Adaptif. Ce dernier propose de mixer le meilleur de chaque mode en fonction de l'usage, mais ne se révèle pas comme le mode le plus pertinent. Il faut se tourner vers Basique pour obtenir la meilleure image possible ; des couleurs fidèles et équilibrées, une belle température des couleurs... le Note 4 devient sans problème l'une des références du secteur dans le domaine, aux côtés de l'iPhone 6 Plus. Et si ce dernier dispose d'un retard tactile inférieur (45 ms contre 67 ms pour le Note 4), le gros bébé de Samsung peut se targuer de propose une rémanence quasi nulle (7 ms), qui se ressent clairement à l'usage et dans la fluidité des vidéos.
Quant à la définition, comme ce fut le cas pour le LG G3, la différence reste réellement minime face à un Note 3, un Xperia Z3 ou un iPhone 6 Plus qui proposent des tailles approchantes ou similaires avec du Full HD. Reste un confort de lecture indéniable. Vous pouvez par ailleurs vous rendre sur notre article dédié à l'écran du Note 4, plus complet et riche en mesures (lien ci-dessous).
Consulter notre compte-rendu complet de l'écran du Galaxy Note 4
INTERFACE ET NAVIGATION
Qui dit Samsung sur mobile intelligent dit TouchWiz, l'interface maison et (très) colorée. Le Galaxy Note 4 ne déroge pas à la règle et fait la synthèse des dernières évolutions logicielles de la marque. On retrouve l'essence du Galaxy S5, additionnée aux extensions d'usage du stylet S-Pen. Bien entendu, les applications et services basiques de Google sont là : Now, interaction vocale via "Ok Google", Gmail, Maps, Hangouts, YouTube, le magasin d'application Play tore...
Pour la partie Samsung apps, il faut compter avec S Health pour le suivi fitness, un lecteur vidéo efficace et éprouvé, mais aussi une ribambelle d'applis utiles made in géant de Corée à télécharger, gratuitement, sur la plateforme Galaxy Apps (ex-Samsung Apps), comme l'excellent mode Enfant, le traducteur S Translator ou l'éditeur de vidéo maison. En partenariat avec l'agrégateur de contenus Flipboard, Samsung propose également une page intégralement dédiée à l'actualité dynamique.
Du côté de l'usage stylet, l'application S Note, complète et efficace, n'a plus rien à prouver. Sortir le stylet de son fourreau active la roue Air Command, qui permet de lancer au choix 4 fonctions : une capture d'écran, une capture sélective à main levée, une autre plus cadrée qui peut reconnaître des parties textuelles et Action Memo, un post-it instantané très poussé. Des éléments très simples mais diablement efficaces pour capturer des contenus, les intégrer facilement à des documents et les partager.
La roue peut également être invoquée en cliquant sur le bouton du stylet lorsqu'il se trouve à moins de 2 cm de l'écran. Si vous connaissez la série Galaxy Note, vous êtes au fait du tracking du stylet par l'écran. Il est encore amélioré ici, pour encore plus de réactivité et d'anticipation des actions.
Autre petit outil de productivité : l'application Note Photo permet d'aspirer du texte à partir d'une photo d'une page de livre et l'on peut ensuite modifier le contenu. Impressionnant et très rapide dans l'exécution, tandis que le mémo vocal enregistre des segments de 5 minutes qu'il retranscrit à l'écrit en direct. Quelques erreurs mais un fonctionnement globalement pertinent.
Petit bémol concernant la reconnaissance d'écriture, qui n'évolue pas beaucoup. Elle reste efficace, mais elle demande un peu d'application et l'exercice requiert encore une certaine habitude car le système n'encaisse que trop peu l'écriture continue.
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Notons également qu'ici, le multitâche est "réel" puisque l'on peut afficher 2 applications en simultanée et échanger des contenus quand cela est possible. La zone d'affichage de chaque fenêtre est paramétrable. Une trentaine d'applications sont compatibles, toutes accessibles via le mini-lanceur d'applis qui apparaît en appuyant 2 secondes sur la touche sensitive de retour arrière. Il suffit de jeter une icône depuis ce menu vers l'écran pour lancer l'appli. Nous n'avons presque jamais observé de ralentissement sur cet usage pourtant lourd à souhait, qui plus est avec un afficheur WQHD. Le Galaxy Note 4 recèle une foule de petits usages très utiles qui trouvent un sursaut ergonomique dans l'apport du stylet et la bonne utilisation de toute la surface de l'écran et la multiplication des applis fenêtrées.
Rayon performances, la puce Snapdragon 805 se montre bien évidemment très à l'aise au pays des benchmarks, se classant juste au même niveau que les puces Apple A8 de l'iPhone 6 Plus et Nvidia Tegra K1 32-bits dans la plupart des tests bruts. À l'usage, le Note 4 fait montre d'une excellente fluidité, tout en conservant les mini-accrocs inexplicables, épars et aléatoires si chers à notre ami TouchWiz le gourmand. Face à quelques voix discordantes sur différents forums d'Internet faisant état de grosses chutes de performances à la suite de certains usages, nous avons voulu vérifier ces dires. Ainsi semblerait-il que le Snapdragon 805 subisse une violente dépressurisation, de 2,7 à 1 GHz sur ses cœurs, lorsque la puce est stressée outre mesure et que cela survient très vite.
Premier constat : sur une heure de jeux avec le très gourmand Real Racing 3, nous n'avons pas noté de chute vertigineuse de fluidité, seuls quelques accrocs coutumiers sur certaines courses lourdes. Il apparaît que la fréquence d'horloge de la puce met bien le holà après de nombreux tours de circuit, mais nous n'avons pas vraiment vu de différence notable en jeu. En revanche, un test de stress via un lancement en boucle de 3D Mark fait chuter les performances de moitié au bout du 5e bench d'affilée (de 62 i/s à 30 i/s de moyenne), soit un stress véritable qui ne peut être que sciemment pratiqué et non subi. Là, en sortie de benchmark, la navigation dans le Note 4 cahote un peu puis tout rentre dans l'ordre au bout de 3 minutes. De quoi fouetter un chat ? Pas en l'état d'après nous.
Enfin, il est bon de noter que le Galaxy Note 4 sera le premier smartphone de la marque à se voir offrir un laisser-passer vers Android 5.0 Lollipop avant la fin de l'année. Nous reviendrons sur les apports de cette prochaine énorme mise à jour annoncée le cas échéant.
MULTIMÉDIA
La navigation Web est parfaite, rapide, fluide, ultra-confortable pour la rétine grâce à la définition de l'écran. Le multitâche complet du Note 4 permet même d'afficher deux pages Web en simultané en lançant Chrome d'un côté et le navigateur basique de l'autre sans aucun temps mort dans l'exploration.
La lecture vidéo est, comme toujours avec les mobiles haut de gamme Samsung, un pur régal. Tout fichier ou presque peut être avalé et lu par le lecteur dédié, doté d'une belle profondeur d'options. La lecture en mode fenêtre à taille paramétrable permet, en dehors du multitâche compatible bien sûr, de regarder un contenu tout en navigant dans la phablette.
Côté jeux vidéo, si le Galaxy Note 4 ne se prédestine pas prioritairement, dans son pédigrée et son positionnement, à une utilisation vidéoludique, force est de constater qu'avec un Snapdragon 805, son iGPU Adreno 420, ses 3 Go de RAM et un tel écran, notre petit père ici présent a toutes les armes pour devenir une belle machine à jouer. C'est bien entendu le cas. Tous les titres du Play Store tournent avec fluidité et, comme souligné en fin de partie précédente de notre test, il faut sciemment mettre le Note 4 à genoux avec l'outil nécessaire pour trouver à redire.
Côté audio, la prise casque du Galaxy Note 4 s'offre une puissance de sortie dans la moyenne et permet d'alimenter la plupart des casques audio, le tout sans la moindre distorsion. La plage de dynamique est correcte et la reproduction du rendu stéréo est bonne. Le haut-parleur externe de cet appareil haut de gamme mériterait d'être revu. Il manque de puissance, sature rapidement et le rendu audio est un peu trop clair.
PHOTO
4/5
Samsung change son fusil d'épaule pour ce Note 4. Adios le capteur ISOCELL maison tant vanté par la marque à la sortie du GS5 et place à un module stabilisé Sony IMX240 à 5 lentilles et capteur de 16 Mpx. Si l'interface ne change pas outre mesure d'un haut de gamme Samsung à l'autre, avec toujours une navigation très simple que vient largement compenser l'absence de légèreté dans le graphisme (très lourd, très solennel et... pragmatique), les résultats sont bien meilleurs. Les prises de vue sont nettes, toujours, mais également dotées d'un rendu plus naturel. Le déclenchement, s'il prend parfois un peu de temps en entrée d'appli photo, se comporte comme une fusée sur les prises de vue suivantes.
Les clichés en basse lumière tirent vers le rouge, mais la stabilisation optique fait des merveilles. Nous sommes proches de l'expérience photographique de l'iPhone 6 Plus, qui reste plus naturel en rendu, mais propose moins de modes créatifs. Côté vidéo, si la captation WQHD et Ultra HD-4K est proposée, seul le mode Full HD dispose de la stabilisation optique. Son fonctionnement est incroyable et l'on obtient sans peine la meilleure image animée Full HD du marché en compagnie de l'iPhone 6 Plus. En UHD, le rendu reste très satisfaisant et plutôt stable, mais encore faut-il en avoir l'usage.
Enfin, le capteur avant grand-angle et ses 3,7 Mpx raviront les fans d'autoportrait. Les clichés sont propres, assez lumineux et l'appareil reste ici aussi ultra-réactif. Pour une revue détaillée des capteurs du Note 4, rendez-vous sur l'article dédié via le lien ci-dessous.
Consulter notre compte-rendu complet de l'appareil photo et du capteur avant du Galaxy Note 4
AUTONOMIE
4/5
Samsung croit vraisemblablement dur comme fer en sa capacité d'optimisation, puisque la marque conserve presque la même capacité d'accumulateur que pour le Note 3, à savoir 3220 mAh (contre 3200 mAh auparavant), pour un appareil passant à une plus grosse définition d'écran. Mais le Note 4, c'est aussi pour ce modèle européen l'utilisation d'une puce Snapdragon 805 qui hérite du savoir-faire de Qualcomm en gestion énergétique. Sur le terrain, le Galaxy Note 4 rejoint les meilleurs smartphones du marché dans ce créneau. Avec le même usage, la bête peut tenir deux bonnes journées complètes. En martyrisant la phablette avec du téléchargement, du surf et du streaming 4G, des réseaux sociaux, du jeu très lourd de manière intensive, nous n'avons pu en venir à bout sur une journée.
En streaming vidéo HD continu via Netflix, la batterie propose un peu moins de 10 heures de fonctionnement, soit environ 10 épisodes d'une série et autant qu'un iPhone 6 Plus ou les meilleures tablettes dans le genre. En jeu vidéo pur et dur, la durée de fonctionnement fond forcément de manière drastique, avec une autonomie oscillant entre 4 et 5h selon les ressources nécessaires. Des performances très solides et rares, surtout pour un smartphone équipé d'un tel écran, avec de l'Amoled de surcroît.
Quant à la recharge énergétique, le Note 4 intronise un nouveau type de charge rapide. Il est ainsi possible de récupérer près de 50 points de batterie en 40 minutes environ, si tant est que l'on utilise le bloc secteur fourni ou un bloc de 2,1 A. Efficace.